LA PAGE DE CRITIKATOR (aka Allyamaeth)

Bien, nous y voila. Sans plus tarder, nous allons donc commencer par les derniers films que je suis allé voir :


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Et celui-ci pour les critiques du Cinéma Bis
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LE JOUR DE LA BETE, 1996, ESPAGNE (1h40)

Genre : Comédie satanico-sociale de Alex de la Iglesia.
Avec :
Alex Angulo, Armando de Razza, Santiago Segura, Terele Pavez, Nathalie Sesena.

Ouais ben c'est tout chelou comme film...
Voila donc un film bien étrange. J'entends déjà les critiques sortirent leur sempiternel refrain : "On aime ou on aime pas" (Bon d'accord, moi aussi je l'ai utilisé, mais pas pour sectariser un film comme le font la plupart des critiques), mais c'est faux! Je n'ai ni franchement aimé, ni franchement détesté. C'est assez tiede avec quelques passages intenses pour servir une histoire fantastique en forme de parabole sur la société.
L'histoire est simple : un professeur en théologie a déchiffré l'apocalypse selon saint Jean et s'aperçoit que l'Antechrist doit naître à Madrid à noël prochain. Il part donc à Madrid pour contacter le diable afin de savoir le lieu exacte de la naissance. Pour cela il fait sans arrêt le mal (il vole, il blasphème, écoute de la "musique satanique" et ne se gêne pas pour balancer quelques gifles).
La société est dépeinte d'un façon très Espagnole (sale, cinglée, violente, racoleuse...). Ce sont indifféremment les flics ou les malfrats qui bastonnent ou tirent "dans le tas". Les "héros" ne sont pas mieux : le prêtre est convaincu que sa mauvaise conduite le conduira à voir le diable. Il va s'allier avec un Métalleux adipeux, mentalement limité et va enrôler de force (au départ) un charlatan de l'occulte qui officie sur le petit écran. Le prêtre est, somme toute, assez naïf. Il n'a pas la télé et ne connais pas grand chose de la vie.
Tout va bien pour le film jusqu'à ce qu'après avoir vu le diable, les trois complices s'enfuient de chez le charlatan (Professeur Cavan). Avant cela on voit la quête du prêtre, les personnages évoluer dans un monde de dingue (les flics molestent des passant, Cavan ne fait pas cas de la boutique dévastée et des proprios morts ou il va acheter une bouteille de champagne, le Métalleux se fait frapper par sa mère qui, elle, va en remontrer au prêtre à coup de fusil à pompe et de mandales percutantes, la jeune serveuse trop gentille pour un monde pareil et le groupe terroriste pour une "Madrid Propre" qui met la ville à feu et à sang.)
Donc pour en revenir à la fuite des "héros", c'est à ce moment là que le film capote. On a droit à une scène pseudo-comique troupier qui s'éternise et n'a aucune utilité. La tension et l'intêret se relachent pour revenir à dix minutes de la fin pour un final pour le moins étrange.
Tout cela pour dire que l'on peut voir ce film avec deux regards (ou plus si on les combinent). Soit les "héros" avaient réellement affaire à Satan, soit ce dernier n'était que l'incarnation du mal que fait la socièté et de ce qu'elle engendre. "Le jour de la Bete" est donc un film crasseux, malsain et terriblement au gout du jour. Un film à voir non pas en dilletante, mais en se posant des questions.

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
Le prêtre qui n'arrête pas de faire le mal amène des scènes croustillantes;
La mère qui bastonne le prêtre donne lieu à une bataille sanglante et violente;
L'indifférence des passants face à ce qui se passe autour d'eux (comme dans la réalité);
Les quelques apparitions de la Bête sont épatantes;
Malheureusement la scène de la fuite est une honte inutile qui fait foirer le film dans son milieu...

Ce n'est pas un film d'action, mais un film de genre.
Essayez, si vous n'aimez pas, ne louez pas "Accion Mutante" du même réalisateur...




SPEED 2, 1997, USA (2h10)

Genre : Somnifère de Jan de Bont.
Avec :
Sandra Bullock, Jason Patrick, Willem Dafoe, Temuera Morrison, Brian Mac Cardie.

Et c'est encore moi qui me farci les films de daube pour vous !
C'est à peine croyable!!! Il faut attendre environ 1h45 avant que le film ne décolle (tel que je connais votre esprit tordu, vous allez me dire que c'est normal vue qu'un bateau ce n'est pas fait pour voler. Je vous répondrais seulement : ne faîtes pas trop les malins... J'vous ai à l'oeil!). En attendant que l'action démarre vous avez le temps de vous faire des frites ou d'aller voir SCREAM (si, si j'insiste...) parce que pour combler le trou de ces 1h45, Jan de Bont nous envoie en pleine gueule une série de scènes sans queue ni tête, filmées genre "j'ai donné la caméra à un parkinsonnien (pour créer une illusion de mouvement) et je l'ai placé à deux centimètres de l'action (pour faire style "on est en plein dedans)" mais ça ne donne que des images à donner le tournis ! "Speed" était un petit chef-d'oeuvre d'action et de tension, mais son petit frère à dût, par contre, s'enfiler un tube entier de valium.
Le pretexte : cette gourde d'Annie (l'héroïne du premier incarnée par Sandra Bullock) s'apercoit que son nouveau petit ami (Jason Patrick, un tacheron de série B qui n'a aucune présence et aucun charisme) est en fait dans les commando d'intervention de la police. Cela lui aurait gâché sa journée (déjà bien foutue par son ratage à l'examen de conduite), mais son commando privée lui offre une croisière au caraïbe sur un bateau de luxe qui va tomber aux mains d'un ex-employé (Willem Dafoe, ridicule comme s'est pas permis de l'être!) de la firme qui a construit les ordinateurs du bateau, pas content et qui va foutre un bordel monstre. C'est nul et c'est du déjà vue, mais je vous signale que j'ai écrit plus haut que ce n'était qu'un pretexte.
On aurait put avoir droit à un "Twister" sur mer, c'est à dire une histoire de merde et des effets spéciaux tonitruants et enthousiasmant, mais non, rien de tout cela. On nous présente rapidement quelques protagoniste débiles (une gamine muette et ses parents coincés, un black lourdingue qui ne prend que des photos, un homme de service qui ce croit drôle, une animatrice (qui a jouée dans je ne sais plus quelle série), une chanteuse, deux gros lards, etc (bref, une représentation "exhaustive" de la population américaine) et on a droit à tout ce petit monde qui se cotoie gentiment pendant 1h00, avec quelques scènes du méchant qui prépare son coup...
Du côté des FX, c'est parfois beau, mais souvent bidon. On a quelques fois l'impression que l'image saccade (comme un CD Rom Double vitesse pleine écran) et pour un oeil averti (et moi j'en ai deux), les trucages digitaux sont limite. Alors bien sur, on va me dire qu'on a créé exprés une ville cotière pour la détruire et une réplique du bateau, que le choc entre le pétrolier et "la croisière s'emmerde" est époustouflant (disons plus "flan" que "époustou"...) mais ça ne change rien à la médiocrité du film. La seule raison d'aller voir ce film, c'est Sandra Bullock, malheureusement c'est une vraie débile comparé à "Speed" et visiblement la (non) présence du transparent et monolithique (Seagal à côté est hyper-expressif) Jason Patrick coince son jeu d'actrice au niveau zéro!

Quelques scènes d'anthologie vraiment nulles :
La scène d'intro est incompréhensible (les flics sont assez cons pour faire un barrage après une bifurcation, ce qui permet au salaud de presque s'enfuir), genre la poursuite de bagnoles inutile dans "Rock";
Pour faire durer le suspens, le méchant bloc une porte avec une grenade. Evidemment le gentil flic est prisonnier et ne peut l'atteindre. Heureusement Annie arrive et l'aide. Mais voila, il lui fait faire tout un cirque pour enlever la grenade alors qu'il suffisait de la retirer (il faut savoir qu'elle n'était pas dégoupillée et que la goupille tenait par un fil qu'il suffisait de couper pour s'en sortir!);
Annie ouvre une porte bloquée à la tronçonneuse, c'est bien, mais la scène est suivie d'un "truc" genre comique troupier ou Annie bloque le passage avec la tronçonneuse bruyante pendant que les passagers éssaient de lui parler pour qu'elle dégage le chemin... consternant;
Une petite fille prend un ascenseur dans le bateau. Une demie heure plus tard le salopard de service fout la zone ce qui bloque les ascenseur... Et la gamine est toujours dans l'un d'eux... genre le bateau à 3517 étages;
Ce con de flic joue les commandos (bon d'accord s'en est un...) dans la salle de bal d'ou le méchant l'observe. Le visage du salaud est sur des écrans géant et le flic trouve rien de mieux que de tirer dessus, de se planquer de faire quelques roulades et de re-tirer sur les écrans de télé... Ca va pas la tête les mecs;
L'hélice ultra puissante entraine le flic dans l'eau, mais il résiste. Il se prend le treuil d'au moins 100 kg dans la poitrine, mais il résiste. Il se fait coincer par une corde contre la coque, mais il n'est pas coupé en deux ou au moins étouffé, il résiste;
Et puis je fais finir par une scène qui me sidère et que l'on retrouve dans certains "blocs buster" américains. C'est un truc qui me tue, et j'aimerais que l'on m'explique, car si quelqu'un sait quelque chose la-dessus, ça serait aimable de sa part de contacter Nurgle sur son Cou-El (COUrrier-ELéctronique ou E-Mail pour les crétins) qui me le transmettra. Alors voila, de tout le film on a pas vu un seul chien, mais on nous en balance un à la fin qui monte dans une voiture de luxe qui a faillit se faire éperonner par le bateau (quand celui-ci a pénétré dans le port de plaisance). Coup de théatre! (ouais, enfin, si on veut...) L'ancre, encore coincée il y a quelques minutes, se détache d'un seul coup et se déroule dans la caisse (ou le chien c'est réfugié)... Suspens... La ouature est en compote, le proprio est vert, et qu'est-ce qu'on voit?? Le chien, qui s'est pris au moins une tonne de féraille (avec la chaine) sur le coin de la gueule, sortir sa tête de l'habitacle et se barrer en japant gaiement!!!!!
Allez, éxpliquez moi pourquoi? C'etait pareil dans "ID4", "Le Pic de Dante" et quelques autres films encore! (déjà qu'ils nous gonflaient sérieux en foutant un suspens pas possible à chaque fois qu'il y avait un clébard et qu'un gamin ou un vieux voulait le prendre avec lui alors que la situation ne se prêtait pas à ce genre de considérations... Surtout quand le clebs est à perpette- les-oies).

De toute façon,
ce films est une daube indigeste.

[Et maintenant, voici en exclusivité mondiale, le contrendu du célèbre Asc,
du Quake-Clan Santa-Bartelemia, qui avait dû fumer des substances illicites avant de voir le film :

Dans le cadre de la semaine du cinéma Danois d’avant garde période 1957/1965, nous sommes allés voir, un ami (psychothérapeute ) et moi, un film typique de cette mouvance post psycholo-dramatico-soporifique.

Le film dirigé par le Danois "Jan de Bont" et principalement joué par la Danoise "Sandra Bullock" et le Danois "Jason Patrick", nous narre durant les 119h34 de projection la vie monotone d’une américaine moyenne (la vie pas le physique). C’est ainsi que nous découvrons avec délice son Nième passage du permis de conduire, ce qui nous laisse le temps d’apprécier les paysages et la psychologie complexe des personnages. Un cours instant (4 nanosecondes) un éclair d’action illumine d’un feu morne cette passionnante expérience. Ce fugitif moment ou l’action l’emporte sur l’étude attentive et méthodique des personnages permet à notre héroine SB de rencontrer un obscur agent de la force publique (agent administratif au 17e bureau est) et au physique quasi ingrat, réquisitionné pour une opération de retour à l’ordre. L’opération achevée dans le calme et la non-violence qui sied parfaitement à ce type de film amène nos deux héros (surtout elle) à se rencontrer. Il va s’en suivre une idylle des plus platooooonique (je le soupçonne d’être impuissant ce con).

Après les aternoiements d’usage chez ce type de personnage profond, ou les dialogues sur le sens de la vie et la place de Dieu dans notre monde (violent, pas visible dans ce film), nos deux amoureux (surtout elle, parce que l’autre....) s’embarquent pour une croisière sur un pa-que-bot afin de sceller pour l’éternité (le film donne tout ce sens à ce mot) leur torride (Ah bon!!) amour. Une fois encore le réalisateur pimente son film d’une scène d’action un peu plus trépidente et longue que la précédente (5 nanosecondes). Nous avons alors l’occasion de découvrir un nouveau personnage qui frise la Schizophrénie maladive. Cette légère tare va l’amener à commettre quelques méfaits et à tenter de chaparder de vagues objets brillants. Le croisement de ces destinées va donner lieu à des échanges d’une émotion intense ou toute (TOUTE) action est rejeté pour ne laisser la place qu’aux sentiments bruts. Le bateau lieu clos va permettre aux acteurs d’exprimer tout l’ampleur de leurs contradictions. D’autres personnages à la psychologie insipide traversent l’écran (un capitaine en second, un photographe, une sourde muette, des parents stupides (ceux de la muette)) et nous permettent de donner du relief et de la consistance à nos héros (surtout Sandra Bullock) enfermés sur cette embarquation de fortune. La fin d’un calme trépident permet au spectateur (à noter l’emploi du singulier, les autres (spectateurs) dorment) de voir l’ultime scène d’action (nous progressons; 6 nanosecondes) ou la frèle chaloupe manque de heurter un super-tanker (qui n’a de super que le nom) et son ultime échouage dans un ville en carton pâte parfaitement ridicule. La parabole de la mort accidentelle du malade schizophrene opposée a la naissance de cet amour entre une bonne atomique, Sandra Bullock, et un sous flic insipide et impuissant, Jason Patrick, donne toute la profondeur à ce film déchirant d’ennui.

En fait le seul petit reproche que nous pouvons faire à ce film est le nombre trop important de passages trop rapides et de scènes d’action bruyantes qui nuisent au sommeil du spectateur pendant la projection. Sinon il n’y en a vraiment rien à dire... mais vraiment rien..... SIC.]




SCREAM, 1997, USA (1h50)

Genre : CHEF D'OEUVRE DE L'EPOUVANTE, de Wes Craven.
Avec :
David Arquette, Neve Campbell, Courteney Cox, Matthew Lillard, Rose Mac Gowan, Drew Barrymore.

Depuis le temps qu'on l'attendait çui-là!
Comment renouveller un genre sans changer grand-chose? Et bien Wes Craven à trouvé la réponse. Tout en concoctant un film bourré de références aux films du genre, il arrive à le renouveller sans en faire une parodie (même si parfois on ressent quelques critiques légèrement acerbes sur les films du genre et la société d'aujourd'hui) grotesque ou un pretexte cousu de fils blanc pour nous ressortir un énième psychopathe genre Myers ou Voorhies. Je ne vais rien vous réveler d'important parce qu'il faut absolument que vous alliez voir ce film, mais pour résumer, ça raconte l'histoire d'un tueur qui s'amuse à poser des colles sur les films d'horreur à ses victimes. Si elles répondent mal, elles meurent. Sinon... Elles meurent!! Même si les dix premières minutes semblent indiquer que l'on va avoir affaire à un ressucé de "Meurtre sur la ligne" ou "Helloween", il n'en est rien au vu de ce qui suit.
Ce qui fait plaisir à voir, ce sont les clins d'oeil aux films du genre (un employé de ménage de l'école s'habille en Freddy, la première victime dit :"le premier Freddy était bien, mais les autres étaient nuls", les allusions constentes à Jamie Lee Curtis et à Helloween, la classique scène des toilettes au lycée, les commandements pour ne pas mourrir dans un film d'horreur, etc.) qui sont loin d'être aussi lourd que le pompage plan par plan que fait Besson avec les classiques de la SF dans le "Cinquième Elément". Mais on peut aussi se régaler du nouveau tempérament des victimes (le tueur s'en prend plein la gueule de ces nanas boxeuses : coup de saton dans le bide ou les roustons, coup de porte de frigo dans la tronche, planchette japonaise, coup de bouteille, et j'en passe... un vrai calvaire pour un psychopathe de base qui s'imagine que ses victimes en sont encore aux années 70-80 et ne se contenteront que de hurler ou gémir dans un coin en attendant que le couteau s'abatte sur elles.) ou de l'identité totalement inédite du tueur (bon, là je peux rien dire, il faut absolument que vous alliez voir ce film!).
Les jeunes d'aujourd'hui ne se laissent plus faire fasse à la société, et le parallèle entre ce fait et le comportement des victimes me semble flagrant. Wes Craven fait donc entrer le genre de plein pied dans les années 90 (il était temps, alors qu'en video ou au cinéma, les croquemitaines miteux genre "Leprechaun" et les sempiternels aliens ou créations biologiques incontrôlées pullulent en toute impunité). Il prend aussi à contre pied les ligues parentales et toutes ces sectes puritaines qui hurlent au moindre téton dréssé ou à la moindre goutte d'hémoglobine en accusant presque les films d'horreurs de certains débordements psychoïdes (mais là encore ce n'est qu'une façade car quand le coupable est révélé, on s'aperçoit... et ben on s'aperçoit que si vous n'allez pas voir le film, vous n'en saurez jamais rien!). En tout cas le costume du tueur (le masque est vraiment flippant. Pas abominable ou horrible, mais tout simplement malsain... humoristiquement malsain) rend hyper-bien.
A noter la présence d'Henri Winkler (vous savez le Fonzie de "Happy Days", un des producteur de Mc Gyver) en proviseur légèrement... "piqué", dirons nous. Avec clin d'oeil obligé à la série qui la rendu célèbre et au final un rôle qui lui va comme un gant décalé... On rigole pas mal aussi dans ce film. Non pas qu'il soit truffer de blagues, mais on se laisse surprendre par certain rebondissement (la fin, surtout la fin), certaines remarques ou encore par les personnages.
Je sais que je n'ai pas l'habitude d'encenser un film et qu'il faut toujours que je trouve des défauts à tout, mais là je n'ai pas beaucoup de reproches à faire à SCREAM! (mais le pire, c'est que quand j'aime, je ne sais jamais comment le faire ressentir pour que vous alliez impérativement le voir!!). Le film commence intensément par une scène d'anthologie assez classique mais terriblement efficace puis la tension redescend et remonte progressivement jusqu'à la fin du film qui après la révélation de l'identité du tueur atteint des sommets de folie et de délire limite "Gore" (moins sanglant que Braindead, mais quand même...), mais là encore si vous n'allez pas voir le film... Je ne sais pas si la ressemblance du petit ami de la deuxième futur victime avec Johnny Depp est voulue (rapport au rôle qu'il a tenu dans "Les Griffes de la Nuit) mais cela ne me semble pas un hasard innocent. Bref, ambiance prenante, mise en scène intense, personnages crédibles, scénario pas si innocent que ça et tout le reste font de ce film, un film à voir et à apprecier comme un excellent Wes Craven (c'est à dire malsain, rentre dedans et matûre... car Wes Craven a évolué et ça lui réussit!).

En ce qui concerne les actrices, on reconnaitra la premiere victime incarnée par une Drew Barrymore limite cruche des années 70-80. Elle sait ce défendre mais est un peu tarte quand même.
La victime qui l'échappe belle (et par la même occasion, l'héroïne) c'est Neve Campbell, que certain auront sans doute vue dans "The Craf" ("Dangeureuse Alliance" en français), dans le rôle de la lycéenne-sorcière-complexée, parce qu'elle est brulée sur tout le corps. Ce n'est pourtant pas la victime de base : pas de gros nichons genre "Bimbo", pas de fringues "ras-les-fesses" et pas stupide. Elle est normale (genre Heather Langenkamp qui incarne l'héroïne dans "Les Griffes de la Nuit"... coïncidence??) et sait tenir tête au tueur.
Il y a d'autres victimes évidemment (comme la copine de l'héroïne qui, elle, fait franchement "Bimbo" et "Gretchen" en même temps) mais j'en ai déjà beaucoup trop dit!

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
Le jeune adjoint du shériff qui se fait asticoter par sa soeur dans le commissariat et qui lui demande de ne pas remettre son autorité en question quand il est en uniforme;
Le proviseur (fonzie) qui joue à cache-cache avec son ombre. Il se fait peur tout seul avec le masque du tueur qu'il tient dans les mains dans une attitude à la Fonzie et sursaute à son propre reflet dans un miroir;
Le jeune fan de films d'horreur qui explique ses théories sur le tueur dans le magasin video ou il travaille et s'excite tellement que les clients le regardent avec suspicion;
Une scène formidable ou le vieux shériff discute avec le jeune shériff adjoint, l'un tenant nerveusement une cigarette et l'autre léchant tranquillement sa glace;
Et puis évidemment toute la scène de fin à partir du moment ou le tueur est révélé!!

Je ne saurais donc que trop vous conseiller d'aller voir ce film! (encore!?)
Vous ne serez pas déçut...




BATMAN ET ROBIN, 1996, USA

Genre : Soirée disco sur un ring avec les Boney M, de Joël Schumacher

Voila que je me retrouve avec cet infâme clip video sur les bras à chroniquer...
Bon, ben... on y va... aller, hop, zou...
Tout d'abord l'histoire : un tas de gentils se battent contre d'autres gentils. Hein? Quoi? Vous trouvez que j'abuse? Qu'à cela ne tienne, faisons un tour d'horizon des différents personnages après vous pourrez la ramener.
On a donc Mr Freeze (Schwarzie) qui gèle tout ce qui lui tombe à portée de la main et qui l'empêche de remplir sa mission, à savoir trouver du pognon pour poursuivre ses recherches sur la maladie de sa femme. Il fait un peu pitié cette grande barre glacée qui verse sans arrêt des larmes sur sa femme et surtout il est très con. Ben ouais quoi, si j'ai bien tout compris (Nan parce que bon, j'ai pas non plus cherché à aller au fond des choses, c'est vrai... mais est-ce que ça en valait la peine?), il veut plein de diamant pour construire un super-canon qui va tout geler et lui permettre de rafler plein de pognon pour son projet... Oui, mais non, quand on voit la masse de diamant qu'il a et leur grosseur, on voit tout de suite qu'il possède déjà les milliards nécessaire à son projet. Donc dés le départ l'histoire ne tient pas debout (puisqu'elle débute avec le vole d'un gros diamant par Mr Freeze face aux Bad Boys (le Dark Knight et sa tantouze) qui font rien que de faire les cons face à une bande de givrés (notez bien le jeu de mot avec Mr Freeze et "Givré"... c'est comme ça tout le long du film... un véritable dico en image de vannes pourraves) incapable d'aligner un coup de saton sans ce paner la gueule dans le décor (qui ne tient pas la route au vu des stalagmites et tites en plastoc mou qui se dandinnent furieusement d'un bout à l'autre du musée au moindre coup de vent).
Ensuite on a Poison Ivy (Uma Thurman, fantastiquement splendide dans un rôle qui lui va comme un gant), une folle écolo qui veut rendre la planète à la nature et éradiquer l'homme. Déjà, le fait qu'elle soit folle élimine toute culpabilité en elle (car, faut-il le rappeler, si on peut prouver que vous êtes fou, on considére que vous n'êtes par responsable de vos actes, donc pas méchant) et en plus c'est une écolo, alors bon, quelque part c'est une authentique débile (du moins dans l'ésprit de 90% des connards et des pouffiasses qui ne voit en l'écologie qu'un passe temps folklorique pour gosses de riches). Elle va s'allier avec le naïf Mr Freeze pour essayer de dominer le monde (vachtement original le truc, non?).
Ben... Mais non ce n'est pas une onomatopée, c'est son nom : Ben... Lui à la base c'est un gringalet victime du prof qui pique les idées à Poison Ivy pour faire des trucs militaires et qui va mourir de la bouche de Poison Ivy (Bouche veineneusement splendide). Après avoir ingurgité directement par le cerveau une substance, dont je n'arrive pas à me rappeler le nom et qu'à la rigueur je m'en fous, il va devenir un Gros-Bill (ou Gros-Ben si vous préférz) bien bourrin et bien stupide (il va ressembler trait pour trait à un vengeur masqué, vous savez les catcheurs débiles méxicains qui s'évertuent à longueur de films et de séries merdiques à ramener le bien dans leur ville ou village). Lui non plus n'est donc pas méchant puisqu'on à stimulé ses plus bas instincts et fonctions primitives pour le rendre agressif et balèze.
Voila donc pour les "Super-Vilains". Ils sont nuls, basiquement innintérressants et totalement ringards.
Et les "vieux frères" (expression employée par Robin au début et qui déclencha des rires nerveux dans la salle. Ca nous a ramené directement au ringardissime feuilleton télé Batman qui cependant était beaucoup moins kitsch que "Batman (George Clooney, affligeant de nullité dans un rôle qui ne lui va pas du tout) et Robin (Chris O'Donnel, totalement insipide comme gars...)"), me direz vous? Et bien ils brillent par leur transparence. Batman, toujours aussi monolythique dans son costume trop raide pour lui (Alfred t'as interêt à arrêter d'amidonner sa combinaison comme un malade, sinon t'iras nettoyer les Bat-Chiottes avec ta Bat-Brose à dent) ne fait que des cascades malhabiles masquées par des plans flous et sombres sous le regard nerveux de Robin qui lui aussi se croit dans un concert de "Rage Against The Machine" en sautant à pieds joints sur tout ce qui bouge.
Nan mais faut pas déconner merde! Ils n'ont pas arrêté de se disputer comme dans "La Cage au Folles". Ils nous l'ont joué scènes de ménage dans un vaudeville tout en débitant des vannes à la con au kilomètre.
Et la Bat-Gonzesse... Un désastre! Je vais passer les ragots sur la poussée de kilos en trops de Miss Alicia Silverstone parceque franchement qu'elle soit grasouillette ou mince comme une fil je m'en tape comme c'est pas possible de s'en taper (même si je préfère les nanas bien faites plutôt que les squelettes qui font la mode en ce moment). Mais tout de même, elle est sensée représenter la jeune américaine de base, style Barbie et on se retrouve face à une nana qui n'arrête pas de plisser la bouche comme une grenouille (effet rehaussé par les charmantes joues rebondies qui font d'elle une belle rainette... la couleur en moins) et que l'on filme sous des angles tarabisotté pour pas que l'on voit les kilos en trops (on ne la voit jamais en pied, ou si c'est le cas, c'est dans la pénombre; Elle porte des fringues immondes quand elle est en pleine lumière, donc on ne voit rien et en costume, la cape est bien pratique (sauf quand elle enfile le costume, on voit une fraction de seconde une jolie paire de fesses moulées dans un collant en cuir... du plus bel effet!)... D'ailleurs en parlant de cape, je voudrais signaler que personne n'a encore résolu le problême des capes dans les films. Parce que autant elle rend bien dans le dessin-animé (à chier) autant elle encombre tout le monde dans les films... Elle pendouille, on voit des fils qui la retienne, elle n'apporte rien à rien (contrairement au deux premiers films ou elle avait son importance tout en restant gênante) et ça fait con! Pourquoi ne pas faire jouer les acteurs sans, et la rajouter ensuite en images de synthèse pour lui donner toute son ampleur sans qu'elle gêne quiconque?). Cette jeune personne est donc la nièce d'Alfred (le vieux domestique croulant (qui donne l'impression de vouloir dégueuler à chaque plan) de Bruce Wayne) et c'est une vilaine fille car elle a quitté les cours pour faire de la moto et en plus elle se bat comme une vraie (ce qui sera bien pratique pour son futur rôle de Bat-Gueurl, comme par hasard...).
J'allais oublier Elle McPherson (alias la nouvelle conquête de Bruce Wayne), qui n'apparait que deux ou trois minutes dans le film et qui ne sert à rien puisque quand elle parle, Bruce Wayne n'écoute même pas et la caméra ne fait que glisser sur elle sans jamais s'arrêter. On se demande ce qu'elle fout la... à part donner un alibi à Batman pour qu'il ne se fasse pas accuser de pédé (rapport à Robin).
Pour en revenir à Alfred (tu veux un verre d'eau pour faire passer les morceaux de dégueulis qui restent coincés entre les dents?), imaginez un peu que ce vieillard branché (il connait internet, c'est lui qui répare les saloperies que fait Batman à son équipement et il a programmé toute la Bat-Cave) est malade dans le film et qu'il va mourir. Le délire c'est qu'il trouve le moyen d'avoir la même crasse que la femme de Mr Freeze mais à un stade moins avancé (et donc plus facilement guéri(don)sable). J'imagine que vous devinez la suite, effectivement, à la fin, dans un émouvant retournement de situation, Mr Freeze donne à Batman (qui lui a préalablement sorti une morale de derrière la constitution américaine) le remède pour sauver Alfred... Oui, je sais, c'est totalement aberrant, mais quand on y réfléchit, Mr Freeze n'a jamais été un méchant finalement. En plus de ça, sa femme est toujours vivante (car il faut savoir que devant cette concurence feminine, Poison Ivy (amoureuse folle de Mr Freeze... z'avez interêt à suivre, ça devient hyper-compliqué!)l'avait débranché de ce qui la maintenait en vie en faisant croire que c'était Batman... Rusée la belle plante!) et le quiproquo résolu Batman lui offre tout ce qu'il veut pour continuer ses recherches!
La touche final qui fait d'Alfred le véritable héros de ce film (sans lui les trois rigolos sautillants ne seraient rien), c'est qu'il a en plus confectionné en secret une combinaison de Batgirl pour sa nièce. Et oui, car il savait que cette dernière, trop curieuse, n'allait pas pouvoir s'empecher de regarder un CD que son oncle lui confie avec consigne de le remettre à son frère sans le regarder! Et là on s'aperçoit qu'en plus Alfred fait de jolies démos bordéliques, car à peine ouvert le programme, il vous balance à la tronche tout un tas de beaux plans sur tout ce qui concerne Batman... La nièce entre la Batcave, l'alarme se met en route et un Alfred de synthèse se met à taper la converse avec la nièce!!! Heu, oui, là, ça devient franchement... Disons qu'on atteint des sommets de débilités et d'incrédibilités. Pour les plus audacieux, on pourrait ce demander comment Alfred pouvait savoir que sa nièce (notez bien que je n'arrive toujours pas à me souvenir de son nom!) avait quitté l'université et pratiquait la moto et les arts martiaux?
Ce film n'a donc rien pour lui. Sa mise en scène (Joël Choumacheur le Claude François du cinéma) est quand même beaucoup plus trépidante que "ID4", mais beaucoup moins que "Rock". En plus c'est n'importe quoi puisque Choumacheur ne fait rien que des plans incompréhensible sensé cacher la médiocrité des FX (une cascade de fils tendus... on se croirait au cirque presque) et la nullité du scénar. Je me demande encore pourquoi on a entrecoupé ce clip vidéo de "scènes d'acteurs" qui ne font que ralentir le film et semble sortir tout droit d'un autre tournage tellement ça n'a rien a voir avec rien!
Et cette immonde manie qu'ils ont tous à énumérer tout ce qu'ils font comme si ils s'adressaient à des débiles (genre Poison Ivy et Ben ont été filmés en train de libérer Mr Freeze, batman voit ça et tout ce qu'il trouve à dire c'est "ça doit donc être ce couple qui a aidé Mr Freeze à se libérer"... ahurissant!). Sans parler du sempiternel compteur qui égrène le temps à sa convenance (un compteur affiche 11m55s pour une raison qui m'échappe encore. On le voit en gros plan (tout l'écran en fait, comme si on était miros), ensuite ça castagne sec pendant cinq bonnes minutes et on revient au gros plan du comteur, qui affiche...11m56s! Si quelqu'un pouvait m'expliquer ça m'arrangerait... Si vous me dîtes que c'est le froid qui a gelé son mécanisme, je vous dirais "Ok, mais le temps continue à s'écouler même si le compteur ralenti... et comme il ne commande à aucune bombe... L'utilité de le montrer en gros plan m'apparait encore plus nébuleuse")
Rigolons un peu avec Batmin et Roban. La tronche des gadgets : le bloc thermique (qui réchauffe deux scientifique pris dans la glace au bout d'une demi-heure alors qui le temps impartie pour décongeler sans dommage est de 11 minutes); une Bat-Mobile (genre boule à facettes de discothèque...); un laser (qui réchauffe l'eau en deux secondes); les classiques grappins (qui déroulent chacun plus d'une centaine de mètres de fils sans complexe) et j'en passe parce que ça me gonfle.
Pour résumé : un son et lumière genre Jean-Michel Jarre en plus psychédélique, des protagoniste qui se baladent devant les caméras en se foutant sur la gueule et en se balançant des vannes dans un scénario pitoyable ça donne : RIEN!

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
Tout le film est une anthologie de la honte!

A voir uniquement comme un film de série Z!





ANACONDA, 1996, USA

Genre : SSsssshhhhhhh, AAAAHHHHHHHHHHHH!!! ARGLHHH!! Miam...

Pff, j'ai vraiment le chic pour aller voir des films de merde!!
Nan mais c'te daube, j'vous jure, y'a des jours ou vous ne pouvez plus avoir confiance en l'humanité.Qu'est ce que vous voulez que j'vous dise? Bon d'accord, on a moins mal au crâne quand on sort d'Anaconda que de "Batman et Robin", mais tout de même, on atteint la aussi des profondeurs abyssales de néant cinématographique absolue!
Le pretexte : on va faire un tour dans la jungle et on passe par un mauvais chemin sur les conseils non-désinterressé d'un quidam que l'on connait à peine et évidemment on tombe nez-à-nez avec un putain de serpent qui a tôt fait de decimer votre équipage. Présentation "à la vas vite" des personnages, dialogues mous, plats et sans interêts pour montrer qu'ils savent parler et hop! on embarque. Ils seront ensuite confronté à un salopard de première (le génial Jon Voigt qui a le seul rôle interressant du film) et un Anaconda aussi dangeureux qu'invisible.
Le but avoué du film : faire peur et renouer avec les grands films de monstres... Raté, archi-raté! On a droit aux habituelles fausses alertes, aux légendes à la con avec pleins d'indigènes, à l'aventurier qui cache un secret, etc. Y parait qu'avoir effacé le héros dés la première demi-heure en le rendant malade est original (voir Mad Movies n°107)... Ah! bon, si vous le dîtes... mais c'est pas ça qui va améliorer la nullité du film. Le monstre, que l'on voit à peine, ne ferait pas peur à ma grand-mère et l'ambiance du film ne se prête pas à une bonne montée d'angoisse comme il est commun d'en avoir dans ce genre de film.
Du côté des FX, c'est n'importe quoi. De temps en temps on y croit, mais la plupart du temps on voit bien que le serpent digital et les personnes qu'il bouffe sont deux scènes séparées. Si on le voit plus de dix minutes, c'est vraiment un maximum et le pire c'est qu'il n'est pas impressionnant, il est là, il fait deux, trois conneries et y se barre... Affligeant! En tout cas c'est un excellent acrobate, tellement bon d'ailleurs quand ne peut même pas y croire une seconde à ses cascades! Il arrive à se tendre entièrement dans les airs en se tenant par le bout de la queue au sol, il plonge à la suite d'une proie dans une cascade et se rattrape à une branche, il se dresse dans l'eau comme un dauphin faisant le beau, bref on a vraiment l'impression d'avoir affaire à un serpent de synthèse (et ça tombe bien puisque 90% des scènes ou il joue sont digitales).
Mais je crois que le pire c'est que l'on nous montre quasiment jamais clairement le serpent au contact de l'homme pendant les affrontements. On ne voit rien, c'est mal filmé, trop de gros plan inutile sur rien, et le fin du fin quand Ice Cube (ridicule dans ce film) pète la tête du monstre à coup de hache on ne le voit que lui frapper la bête et jamais la bête recevoir... Comme si l'acteur tapait sur du vide et qu'on voulait nous faire croire le contraire.

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
Une vraie scène qui tue : Jon Voigt est attaché au mât du bateau. Une femme s'approche pour lui faire la peau, mais c'est un rusé, il arrive à lui emprisonner la tête entre ses jambes et serre. La femme meurt et il la jette, comme un sac poubelle, dans la rivière... étonnant de cruauté pour ce film!;
Le serpent passe sous le bateau et on peut voir le corps qu'il vient d'ingurgiter au travers de sa peau;
Le serpent régurgite le salopard et ce dernier fait un clin d'oeil à l'héroine avant de s'écrouler... n'importe quoi.

Ne vous cassez pas la tête,
attendez qu'il sorte en video... si vous n'avez rien d'autre à louer.





MICROCOSMOS 1996, FRANCE

Genre : Documentaire sur les insectes de nos campagnes de Claude Nuridsany et Marie Perennou.

Enfin un film français qui se démarque des autres! Ben oui quoi, "MICROCOSMOS" est un superbe documentaire avec des images époustouflantes et une approche sans commentaires des insectes.
L'absence de voix off nous empechent de savoir à quel insecte on a affaire, mais cela renforce notre impression de partager une journée avec ses "bestioles". Il est dommage que le passage de la pluie et de la nuit soient aussi inninterressant (il ne se passe rien!) et que la fin soit aussi lourde (dernier quart d'heure emmerdant alors que depuis le début on nous offrait un festival de créatures toutes plus fantastiques les unes que les autres).
Que dire de plus? Pas grand chose en fait!!

Un seul conseil :
Allez le voir et faites vous votre propre opinion.





AU REVOIR, A JAMAIS, 1996, USA

Genre : Action, complot et femme de caractère de Renny Harlin.

Ce n'est pas tous les jours que les USA nous sortent de bon films d'action et "AU REVOIR, A JAMAIS" fait parti de ceux là.
Dans ce film, Geena Davis, alias Samantha Caine, est amnésique et commence à retrouver la mémoire après un accident de voiture (qui arrive juste à temps alors que des images d'elle passent à la télé et que ses ennemis la reconnaissent). Elle s'apercoit au fur et à mesure du film (avec l'aide de Hennesey, un detective minable joué par Samuel L. Jackson) qu'elle était une tueuse professionnelle au service du gouvernement.
Le scénario n'est pas trop prise de tête et contient juste ce qui faut de suspens pour ne pas laissé l'action à la traine. La transformation de la gentille Samantha en redoutable Charlie, la tueuse impitoyable, est spéctaculaire et parfaitement maitrisée par Geena Davis. Samuel Jackson joue a merveille le privé minable et ringard tout en évitant d'être le faire valoir de sa "coéquipière".
On peut toutefois regrétter le final pourrave, avec larmes, acte de bravoure sans intérêt, prise en main de la mère par la fille et réplique débile du privé à la tueuse dans la voiture quand tout est fini.
"AU REVOIR, A JAMAIS" n'est pas un film d'action tonitruant, mais ça canarde et ça bouge assez pour que l'on ne s'ennuie pas, loin des "buddy movie" qui ont sclérosés le genre.

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
Après l'accident de Samantha, cette dernière arrive se servir d'un couteau comme d'un chef cuisinier et le plante dans une tomate en plein vole sous le regard géné de son mari et de sa fille;
Les confrontations entre Charlie et Samantha;
Quand Timothy (un tueur) s'apercoit que la fille de Samantha est aussi sa fille;
L'explosion du pont à la fin;
Et beaucoup d'autres scènes ou apparaissent Charlie et le privé;

En toute quiétude :
Ce film vous fera passer un bon moment.





POURSUITE, 1996, USA

Genre : Course poursuite et complot de Andrew Davis.

Vous avez mal digéré votre déjeuner ou dîner et vous n'arrivez pas à vous faire vomir? Pas de problêmes, quelques minutes de POURSUITE et tout votre estomac rejettera sans difficulté les aliments indésirables.
Histoire classique d'un type qui fuit parce qu'il est soupçonné de meutre et de trahison alors qu'il est innocent. Rien de nouveau apporté par ce film. Quelques beaux F.X. (une gigantesque explosion eradique huit patées de maisons, des tracteurs et des camions volent... et puis c'est tout!) qui ne relevent pas le niveau et des personnages débiles joués par des acteurs qui n'avaient pas la foie pendant le tournage (a part Morgan Freeman qui s'en sort bien).
On atteint des sommets de crétinisme avec la jeune physicienne qui n'est la que pour faire joli (c'est un vrai boulet que ce traine Keanu Reeves et en plus on ne la voit jamais a poil et ils ne couchent pas ensemble... En bref elle ne fait pas marcher sa cervelle et on ne peut pas se rincer l'oeil! Elle ne sert à rien), comme si en 1996 on pouvait encore réduire la femme à un simple objet!

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
L'explosion monumentale d'une portion de ville;
Toutes les apparitions des enquêteurs du F.B.I. son risibles car ils ne servent à rien et ne font pas avancer le film une seule fois;
Les vues aériennes d'accélérateurs de particules (ça ne sert toujours pas, mais on ne voit pas ça tous les jours);

Donc :
FUYEZ LE PLUS LOIN POSSIBLE DES SALLES QUI PROJETTENT CE FILM!!!!!





DRAGONHEART, 1996, USA

Genre : Heroic-Fantasy teintée d'humour de Rob Cohen.

Une agréable surprise au royaume de la mièvrerie hollywoodienne!
Et oui, "Dragonheart" est un bon film. C'est étonnant quand on sait le nombre d'effets spéciaux contenuent dans ce film (petit rappel : plus un film américain coûte de pognon en FX, plus on ne doit voir que ces mêmes FX, au détriment de l'histoire).
L'histoire est bonne, mais malheureusement racontée un peu trop vite. Les personnages auraient eut plus d'épaisseur, le film aurait été bien meilleur, de même que si certaine scène "d'humour pépère" avaient été évitées, l'ambiance en aurait été améliorée. Le méchant de service est laid à souhait, le héros est loin d'être vaillant avant de retrouver son honneur, et on échappe enfin à l'histoire d'amour "cul-cul la praline" qui, en général, pourrie les films hollywoodiens!
Même si on tremble au début que le Moine qui colle au basque du chevalier Bowen, se transforme en faire-valoir (comme l'ignoble crétin hystérique et irritant qui colle aux semelles de Stallone dans "Judge Dredd"); même si les scènes d'ensemble de bastons ou d'excavations comporte de grosses érreurs (corps à corps peu convaincant ou cassage de pierre sans taper dessus); même si la jeune paysanne rousse à l'air toujours bien propre (même quand elle est sale!) et qu'elle parle vraiment trop bien pour une paysanne et même si une certaine forme d'humour semble un peu trop présente, il n'en demeure pas moins que ce film est agréable à regarder tout en racontant une histoire original.
Alors bien sur le dragon est fabuleux, il est en interraction total avec chaque parcelle du décor et on a vraiment l'impression que Dennis Quaid donne la réplique à un vrai acteur. Ses jets de flammes sont impressionnants, ses mouvements laissent sans voix et son caractère propre en font un personnage interressant.
Les acteurs humains sont convaincant et prennent leur rôle à coeur. Ce qui m'a marqué le plus, c'est que, tout en étant impressionnant de part sa présence, le dragon ne vole pas la vedette aux autres personnages du film. En bref on ne peut être déçut par les prestations des acteurs.

Quelques scènes d'anthologie maintenant :
Toutes celles ou le dragon est à l'écran! (comme ça c'est clair...);
Les scènes de transformation du moine qui de bouffon se transforme en allié précieux pour Bowen;
Les malheureuses scènes de batailles ou en arrière plan des combattants se tapent dessus en rigolant, comme si ils jouaient à chat et les scènes dans les mines ou (toujours en arrière-plan) des ouvriers tapent tellement lentement sur les pierres qu'ils ne risquent pas de leurs faire grand mal;

Bref...
Je n'ai qu'une chose à dire : allez voir ce film, vous ne serez pas déçut!!





USA, 1996
Genre : Fiction vaudevilesque a haute teneur en ultra-nationalisme de Roland Emerich.

Et ouais, ID4 n'est pas le film que je m'attendais à voir. Bon d'accord, je ne pensais pas voir un chef d'oeuvre absolue de SF, mais au moins un bon film d'action aux FX impressionnants...
Et ben non, keud!, y'a rien de franchement bandant dans ce film.
Dans les grandes lignes d'abord :
Les FX sont beaux, mais filmés d'une telle façon qu'ils n'ont rien de transcendants. Les caméras donnent l'impression de peser des tonnes tellement elles sont statiques (pas un seul mouvement de caméra, ne serait-ce que minime, dans chaque plan à FX). Elles ne donnent aucune ampleur aux scènes qu'elles sont sensées filmer et de fait, les FX tombent à plat comme des grosses merdes;
Le scénar est inexistant car tout le film repose sur une série de scènes sans queue ni tête, qui s'enchainent bêtement sans raconter quoique ce soit de cohérent (et qui sont surtout a base de coïncidences abracadabrantes auxquelles ont ne peut croire une seule seconde);
Les acteurs sont nuls! A part Will Smith et Jeff Goldblum qui, sans sauver le film (faut pas déconner non plus), ont une certaine présence a l'écran, les autres sont fades, moches, creux, ininterressants, chiants ou totalement hors de propos;
Les aliens tellement ridicules que c'est même pas la peine d'en parler;
et les idées (ne riez pas bordel, ce film contient des idées... si, si) véhiculées par ce film sont proches du fascisme pro-américain ultra-nationaliste et pro-militaire (mais ça on le savait déjà puisque 90% de la production cinématographique américaine qui arrive dans notre pays véhicule déjà ces idées. Et puis il faut dire aussi que le réalisateur, Roland Emerich, a déjà réalisé des films de merde comme "Moon 44" ou "Stargate".).

Tout cela n'est pas très joyeux hein! et ben c'est pas fini car voici quelques scènes d'anthologie tirées du film (et il y en a tellement qu'il a fallut trier) et dans le désordre :
Imaginez Washington détruite! Des millions de morts et le président qui se barre dans son avion présidentiel (jusque là c'est normal, les grands de ce monde ont toujours plus de facilité a se tirer des mauvaises passes que le commun des mortels). Dans cet avion les gens se lamentent en sirotant des jus de fruit! un père engueule son fils parce qu'il est malade en avion et le président n'est pas très convaincant quand il dit que tout est de sa faute;
La femme du président entre dans son hélico mais trop tard, des flammes déstructrices s'emparent de son appareil... Elle meurt donc! et ben non on la retrouve plus tard avec quelque hématomes. Bon d'accord elle rend son dernier soupir dans les bras de son con de mari, mais tout de même!;
Will Smith éclate un engin alien, il va à sa rencontre, le cockpit est ouvert et le monstre bouge a l'intérieur! Qu'à cela ne tienne, le brave militaire file un pain à l'affreux alien et ce dernier tombe dans les pommes... Ah oui mais il avait une combinaison de protection! dommage;
La Strip Teaseuse du brave Will Smith, et son gosse (et son chien... très important le chien...), sont dans un tunnel. Un immense soufle de flamme envahi ce tunnel. La femme se réfugie dans un cagibi ridicule avec le gosse (et le chien... très important le chien) avant que les flammes ne viennent lui lécher le cul... Est-elle brûlée? non! c'est la gonzesse à Will Smith alors pas touche, comme pour le gosse (et le chien... très important le chien... qui n'a même pas eut la queue roussie);
Et l'alcoolo de service qui va piloter un F16 alors que depuis 20 ans il ne fait que de l'épendage à petite échelle sur un vieux coucou; et Smith qui retrouve sa nenette en un claquement de doigt alors qu'il ne sait pas ou chercher; et Jeff Goldblum qui met un virus dans le système informatique des E.T. (comme si ils utilisaient le Turbo Pascal ou un autre language terrien... à moins qu'il n'est mis Win95, dans ce cas ça expliquerait tout); et les F16 qui à dix ou vingt lancent trois pétards sur un vaisseau monstrueux de 25 km de diamètre et le détruisent (des pétards même pas atomiques).
Pour finir, vous retrouverez dans ce film un paquet de scènes et de vaisseaux volés à Star Wars et des clin d'oeil à des films prestigieux (comme la scène ou david ouvre son portable et c'est l'oeil de HAL 9000 qui lui dit bonjours) qui ne sont ni drôles ni bien venus.

Bref je vais m'arrêter là tellement j'ai envie de vomir!

Bonne chance donc si vous allez voir cette merde... Je vous aurais prévenus!




MISSION IMPOSSIBLE, 1996, USA (Encore!!)

Genre : One man show mou du genou.

Quoi dire!!!!! Franchement je suis resté perplexe devant ce film.
Y'a rien dans ce film; le scénario est ridicule, l'action est molle, les acteurs sont chiants et le tout est Bête.
Il n'y en a que pour Tom Cruise, et pas le meilleur de cet excellent acteur. Il est retombé dans ses anciens rôles de playboy-tête-à-claque, ces daubes qui ont fait sa renommée ("Top Gun", "Cocktail" ou le Top Gun à quatre roues de Tony Scott). Pourtant Tom Croisière m'avait épaté et plus que séduit dans "Entretien Avec Un Vampire", "Rain Man", "Né Un 4 Juillet" (pendant ID4?..... Mais nan! t'es con ou quoi?!) ou "La Firme", mais là, dans ce film, il est tellement à l'avant plan qu'il en devient creux et sans aucune substance.
Bon sans parler du fait que Jim Phelps soit un pourri, que l'ésprit d'équipe soit absent du film, que l'action soit molle et qu'a la fin du film je n'avais plus de fraise Tagada a manger, Mission Impossible n'apporte rien à aucun genre. De Palma signe là un film à la gloire de Tom Cruise qui, quand on le laisse seul à la prod est un vrai naze.
A part Tom Cruise, il y avait aussi Emanuelle Beart (elle s'est fait siliconer les lèvres ou quoi??) qui a l'air vraiment tarte; Jean Reno qui joue bien le rôle de Victor, nettoyeur; le Black (heu désolé j'ai pas son nom) est aussi bon que dans "StripTease" (c'est dire si il était nul); Phelps (la aussi j'ai plus le nom) qui lui n'a rien a voir avec la vie et puis d'autres dont je me fout totalement vu qu'ils n'avaient aucune épaisseur (Ah si, Emilio Estevez a bien tiré son épingle du jeu...).

Quelques scènes d'anthologie merdeuse maintenant (et toujours dans le désordre):
Tom Cruise (Ethan Hunt, un nom tellement imprononçable dans le film qu'on se demande si ça n'a pas été fait exprès pour qu'on ne retienne que le nom de Cruise!) casse une ampoule dans sa veste et étale les morceaux dans le couloir. Quand on connait la petitesse d'une ampoule, on se demande comment il a put tapisser tout un couloir avec seulement une seule ampoule;
Toujours Tom, qui fait péter un méga aquarium (dont le verre est ridiculement peu épais vu sa taille) : un gars présent dans le resto ou ça se produit est éjecté à 50 mètres de l'explosion, mais autour rien ne bouge... a croire que le gars a fait exprès de faire un bond en arrière;
Vers la fin on voit un hélico accroché au TGV et dans un plan d'ensemble on voit à peine (non, je ne suis pas moqueur) que la maquette du TGV tire une maquette grossière de l'helico (et en fait c'est toute la scène de la poursuite sur le TGV qui est ridicule... a un point tel que je n'ai pas envie de la raconter!);
Pour finir (mais il en manque) l'équipe de l'IMF qui entre comme dans un moulin dans le saint des saints des services secrets sans que personne ne remarque rien et ou un rat (sublime le rat... surement le meilleur acteur du film) entré dans les conduits ultra-modernes, ultra hauts et ultra sécurisés de la climatisation, sans encombres, gêne leurs opérations... Je n'en dis pas plus, ces quelques lignes parlent d'elles mêmes!

Comme toujours, je vous aurais prévenu et nierais toute implication
dans le fait que vous ayez été voir ce film...
Bonne Chance quand même.



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