DONJONS et DRAGONS

Fiche Technique

J'aime les jeux de rôles, et le père de cette catégorie de jeux "à part" est incontestablement Dongeons et Dragons. Alors même si la bande-annonce n'était pas très excitante, je suis allé voir le film du jeu, et j'ai bien ri.

Le film commence sur une courte description du monde fantasy hyper-cliché auquel nous allons être confronté. La voix-off précise bien que "les mages sont des gens qui pratiquent la magie"... Le film est donc accessible à tous.

Puis les méchants apparaissent. Ridicules parmi les ridicules, ils ne sont pas crédibles une seconde. Leurs noms débiles, leur façon de jouer, et leurs déguisement rappellent les vilains de bioman. Et on trouve très vite une scène volée à Star Wars ; un dragon écrasé par une grosse porte crantée.

En termes spécialistes, on appelle ça "le coup du Rancor". Et ces abrutis laissent le précieux sang de dragon se déverser sur le sol...

Après les méchant, c'est au tour des gentils ; deux voleurs encore moins crédibles. Balourds, bruyants, etc. ils font honte à tous les voleurs agiles et discrets qu'à su générer l'industrie du jeu de rôle. C'est sûrement pour faire rire, mais c'est un peu trop poussé à mon goût. Et puis voilà l'impératrice, qui fait triste figure devant l'Amidala qu'elle tente d'imiter, dans sa tour Coruscantienne.

Allez hop, maintenant c'est les mages qui, pour lier des intrus, invoquent une corde mal ficelée. Et voilà le nain (aussi grand qu'un humain !) avec sa hache en carton, et évidemment, il n'aime pas les elfes, dont on trouve un speciment noir qui n'a pourtant rien à voir avec les "elfes noirs", eh non.

Ah tiens, encore une scène de Star Wars ; la cantina, où on détaille tous les ET fantasystes. Et puis la scène où Luke dit à Leïa qu'elle est sa soeur, sauf que les elfes remplacent les Ewoks. Et voilà le combat au sabre-laser !

Et puis un labyrinthe original, puisqu'il va tout droit, plagiant Indiana Jones et le Fort Boyard !

Tiens, le méchant supplie le héros capturé de lui donner "la clef" pour qu'il puisse être libéré de ses souffrances, puis il lui sonde le cerveau. Non, vous ne revez pas, c'est bien là une scène de Matrix !

Voyons ce que nous réserve la suite... Ah, le combat final est complétement nul, je m'y attendais un peu.

Mais souriez, vous aurez le droit à une super happy-end !

Ah, amis rôlistes, vivons cachés.

revue par Nico Bally

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