WITCHCRAFT 5

Genre : magie de foire

Fiche technique

Revue : Frederick Durand

La réincarnation de Caïn est en ville ! Homme aux longs cheveux bruns, il donne des spectacles de magie dans un bar de catégorie moyenne. Au cours d'une représentation, il choisit dans la salle un jeune homme nommé William et en fait son assistant. Avec l'aide de ce dernier et d'une prostituée criminelle, Caïn projette d'ouvrir les portes de l'enfer, grâce aux âmes de victimes qu'il récolte avec extase. Mais un ange déchu, ayant pris possession d'un révérend, vient compliquer la situation. La compagne de William tente d'exorciser ce dernier et décide de s'opposer à Caïn...

Amateurs d'histoires abracadabrantes, Witchcraft 5 vous attend ! Cependant, avant de vous jeter sur ce dernier volet de la série, méfiez-vous...

Le film en question en découragera plus d'un. Et pour cause. Caïn réincarné se prend très au sérieux. Quand il absorbe les âmes des damnés, il ressemble à Ozzy Osbourne sur la pochettes de son album SPEAK AT THE DEVIL (pour ceux qui connaissent, c'est déjà une sacrée référence ; en matière de pochette, bien sûr). Les âmes en question, cercles colorés rajoutés au montage par ordinateur, feraient frémir plus d'un programmateur informatique. L'effet, très drôle, fait songer à certaines publicités de série Z (oui, la pub de série Z ça existe aussi), diffusées tard la nuit.

Vous aimez l'exploitation d'érotisme propret ? Witchcraft 5 en constitue un excellent exemple. Bourrant son film de mauvaises scènes de ce genre (souvent d'une durée interminable), le réalisateur tente de remplir les trous laissés par les scénaristes. Résultat pas très convaincant. Amateurs du film du dimanche soir sur M6, Witchcraft 5 saura vous éblouir.

Les personnages, doués de téléportation (ils auraient dû révéler leur secret à Jeff Goldblum) se matérialisent lentement. Dr. Who ne faisait pas mieux !

En bref : scénario tordu desservi par un budget étriqué, acteurs inconnus au futur inconnu, actrices sélectionnées parmi les mannequins d'un sous-Playboy de province, trame sonore banale (synthés au son de simili-violon), effets spéciaux primaires, longueurs...

Witchcraft 5 ressemble, somme toute, aux quatre premiers volets de la série.

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