Intrus à bord (ALIEN INTRUDER)

Genre : aventure dans le vide cosmique et scénaristique

Fiche technique

Revue : DENIS BRUNELLE

Une histoire farfelue reliée à une intrigue inexistante constituent les deux éléments de base de ce remarquable navet dont le scénario sert de prétexte à présenter de jolies starlettes peu vêtues, grâce à une "machine à rêver" qui utilise les concepts d'univers virtuels.

Les SPFX (attendez un peu de voir les vaisseaux spatiaux dont les maquettes proviennent sûrement de la pochette-surprise d'une boîte de céréales) ont été dirigés vers des scènes d'action, du genre bagarre au pisto-laser. J'ai été un peu surpris par un lance-flammes, tout à fait normal dans un vaisseau spatial si on considère sa consommation d'oxygène ! Mais cette arme ne supporte pas l'écrasante supériorité du .12 double hélicoïdal à pompe turbocompressée à chargement inversé et à munitions autoregénérantes... On présente même un androïde positronique (que demander de plus ?!) pour mieux le carboniser au premier accrochage. Le scénariste pensait-il que toute s.-f. qui se respecte doit présenter "son" homme artificiel ?

Comment pourrais-je m'y prendre pour raconter cet impressionnant et brillant panier de nèfles ? (Larousse : n.f. Fruit comestible du néflier. Des nèfles ! (Fam.) Interj. ayant la valeur d'un refus pop. : rien)

Le commandant Skyler, après avoir recruté quatre bagnards super-cracks dans leurs domaines, part à bord du vaisseau de sauvetage Presley vers un mystérieux appel de détresse en provenance du secteur G (subtile allusion au point G), fameuse zone inexplorée où la main de l'homme n'a jamais posé le pied.

P.-S. : O rage, O désespoir, O vieillesse ennemie, le bouton "visionnement sur avance rapide", communément appelé "fast-forward", m'a laissé tombé et j'ai dû endurer chaque minute d'Intrus à bord.

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