Le Samouraï de Shaolin

Genre : publicité pour complexe sportif en Asie

Fiche technique

Revue : Pen of Chaos

J'ai finalement terminé le visionnage (en 4 fois !) du "Samouraï de Shaolin".

Ce film est une curiosité, déjà sur la jaquette on y voit que des éléments qui ne figurent pas dans le film, truc finalement assez commun dans cette collection "3 vidéos pour 60 F" mais le titre est le même ! La jaquette indique "perdu dans le futur, en route vers son passé". On est normalement amené à regarder un film dans lequel un samouraï voyage dans le temps et fait le guignol à notre époque moderne, façon "un indien dans la ville" (promis, je vais arrêter de dire des gros mots).

J'ai vérifié et effectivement au début du film le titre est bien "le samouraï de shaolin". Mais l'histoire n'a rien à voir, ce qui est bien désolant car je n'avais jamais regardé un film asiatique aussi chiant (c'est pour ça que je m'y suis pris à 4 fois).

Pendant la première moitié du film, on suit l'entraînement de 3 jeunes gens dans divers écoles d'arts martiaux. C'est long et pénible, et la touche "stop" de la télécommande nous appelle à grands cris. Les doublages sont foireux, la musique tonitruante et les "hou Aî han kiaiiii hung hooo" se succèdent dans des séquences d'une rare banalité. Mais une trame se dessine soudain : on quitte l'école pour se trouver dans un palais, où un empereur parle d'assassinat.

La scène d'après nous met en scène le plus ridicule ninja qui ait été porté à ma connaissance : chargé d'assassiner l'un des apprentis samouraï, il n'est pas capable de le tuer ALORS QU'IL EST ENDORMI (en fait il essaie de l'étrangler, un truc stupide dans le genre). Il fuit par les toits, comme Zorro. Il revient la nuit d'après, et échoue encore. Mais cette fois il se fait bastonner par les étudiants. Fin du truc, on reste à l'école.

Le deuxième tiers du film nous raconte comment deux de nos élèves vont affronter l'ultime épreuve de leur apprentissage, afin de terminer leur formation. Ils se battent contre divers guerriers au sein d'un donjon, des types en armure de bronze, armés de sabres, de bâtons, etc... là encore les scènes de combat sont interminables. Mais ils échouent.
Re-entraînement
Re-épreuve

Cette fois nos amis réussissent ! Haaaaaaaa !
Le vieux maître leur affirme qu'ils peuvent désormais parcourir le monde à la recherche d'un truc bien à faire. Ils partent donc, chez la grand-mère du plus chétif d'entre eux (le héros) qu'il avait laissé tomber pendant 15 ans et qui semble soudain être la chose la plus importante au monde. Mais après un long périple, il apprend qu'elle est morte, en lui légant la moitié d'un pendentif miteux. Il apprend aussi qu'il doit se venger d'un grand seigneur qui a assassiné son père et toute sa famille dans des circonstances terrrrrribles (le type du palais, qu'on avait oublié !).

Damned.

Les deux étudiants se séparent alors. Notre héros erre, et se retrouve dans un restaurant où il se fait agresser par une mignonne vétue de blanc, qui réclame un combat à mort. Ils sont alors séparé par le deuxième larron qui se trouvait là, justement. La séparation aura été courte !

Un ninja tente de les assassiner, qui n'est autre que le 3e étudiant (le fourbe, donc). Il brise une amitié de 15 ans, quelle honte.

Après 2 ou 3 péripéties ridicules, ils découvrent que la mignonne (très forte en kung-fu) possède la deuxième moitié du pendentif miteux (celui de la grand-mère), et ils décident de s'allier pour mettre à bas le seigneur, qu'ils interceptent dans une ville proche.

L'homme les provoque en duel (à 1 contre 3, il a le moral !) mais il les latte grave de grave, alors le deuxième étudiant décide de se sacrifier pour leur permettre de vaincre le méchant.

Ayant délivré le pays du joug de ce despote, notre héros et la mignonne se promènent dans les collines avec le macchabée de leur défunt ami, comme c'est la coutume.

Et voilà !

Au final on s'ennuie ferme, on rit quelquefois d'un dialogue particulièrement mal ficelé ou d'un mouvement suspect (genre je saute 4 m de haut les pieds joints) mais on a du mal à supporter la longueur et le manque d'intérêt des combats.

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